Les températures augmentent, les beaux jours reviennent et avec eux l’envie de redémarrer et ressortir son ancienne. Voici quelques conseils pour mener à bien cette opération et profiter de la saison l’esprit tranquille.
Pour la plupart des collectionneurs, la saison hivernale est synonyme de repos de sa monture dont il est plus difficile de profiter dans le froid et les intempéries. Avec le retour des beaux jours, les rencontres de club, les rallyes reviennent au programme dès la fin du mois de mars. Après une longue période d’immobilisation, quelques gestes simples permettent d’éviter les déconvenues à l’approche de la première sortie.
La batterie en première ligne
Bien entendu la préparation de la voiture dépend de la manière dont elle a été arrêtée. Plus les précautions ont été nombreuses au moment de l’hivernage, moins les opérations seront nombreuses. C’est le moment idéal de se poser les bonnes questions : de quand date la dernière vidange ? Quel est l’âge des pneus ? De la batterie ? Cette dernière est d’ailleurs celle qui doit faire l’objet des premiers soins après la période d’hiver, à moins d’avoir été alimentée en permanence par un chargeur intelligent. Une longue période d’inactivité et les températures basses de la saison froide provoquent en effet systématiquement une décharge. Il est donc utile de la recharger avant tout redémarrage, si possible avec appareil possédant une fonction désulfatage. C’est d’autant plus crucial si la batterie est ancienne : leur durée de vie dépasse rarement les huit ans, surtout lorsqu’il s’agit d’un modèle de qualité moyenne. Il existe aujourd’hui sur le marché de nombreux chargeurs compacts qui possèdent une fonction « test » permettant de connaître l’état de santé des accumulateurs. Par ailleurs automatiques, ces chargeurs sont nettement préférables aux appareils anciens qui chargent « à l’aveugle ».
|
Image
 |
Image
 |
L’heure privilégiée de l’entretien
En raison de leur faible kilométrage annuel, il est souvent tentant d’espacer les périodes d’entretien des voitures anciennes. C’est pourtant une erreur, la périodicité comptant plus que le kilométrage pour assurer son bon fonctionnement. La perspective de la remise en route est donc le bon moment de passer en revue les opérations nécessaires, à commencer par le graissage pour la plupart des autos d’avant 1970. Trop souvent négligée, cette opération concerne toutes ses parties en mouvement : articulations des trains roulants et dans certains cas des roulements, boîtier de direction et ressorts à lames. Là encore, certaines bonnes questions s’imposent : de quand date la dernière vidange de boîte ? Du différentiel ? Ces interventions profitent non seulement à la longévité de la voiture mais à son agrément d’usage en supprimant des sources de bruit. Si elle n’a pas été faite avant l’hiver, il est peut-être temps de penser à la vidange moteur : là encore elle est nécessaire au minimum tous les deux ans quel que soit le kilométrage parcouru, les propriétés de l’huile se dégradant avec le temps. Même constat en ce qui concerne le liquide de frein, qui se charge en eau et qui doit être remplacé tous les deux ans sur tous les modèles. Le circuit électrique nécessite lui aussi ses vérifications : les bougies, le faisceau, le rupteur d’allumage et la tête d’allumeur sont-ils en bon état ? Ouvrir la tête et vérifier que les contacts ne sont pas oxydés prend quelques minutes et suffit à préserver de bien des pannes.
|
Image
 |
Image
 |
Après le démarrage
Une fois les vérifications d’usage accomplies, il est temps de redémarrer la voiture et si l’opération n’a pas été accomplie depuis longtemps, il peut être utile de faire tourner le moteur en débranchant la bobine et en coupant l’arrivée d’essence. L’objectif est de faire monter la pression d’huile et de lubrifier correctement le haut moteur avant de lui faire subir les contraintes du fonctionnement. Si la voiture est équipée d’une pompe à essence mécanique cependant, les coups de démarreur nécessaires pour faire arriver l’essence jusqu’au moteur seront le plus souvent suffisants. Faites tourner la voiture suffisamment longtemps pour qu’elle monte en température tout en coupant dès que possible le starter s’il est manuel. Après quelques minutes de fonctionnement il est alors temps de contrôler qu’aucune fuite n’apparaît au niveau du circuit de refroidissement des durits d’huile : une simple inspection visuelle soignée permet la plupart du temps de les repérer. Une vigilance particulière doit être de mise en ce qui concerne le circuit de carburant. Des durits craquelées, même légèrement doivent être impérativement remplacées : il s’agit là d’une des causes les plus courantes d’incendie ! Le moment est alors venu d’accomplir le premier parcours d’essai pour vérifier le bon fonctionnement de l’auto et d’aller faire regonfler les pneus si on ne possède pas de gonfleur à domicile. Au retour, passer une main devant les roues à la recherche d’une chaleur anormale permettra de vérifier que les freins ne grippent pas. Cette fois, la voiture est fin prête pour vivre les meilleurs moments de l’année !
|
Image
 |
Image
 |
Vous connaîtrez le prix et conditions pour une assurance collection qui correspond à vos besoins et pourrez rouler assuré dans l'heure ou à la date de votre choix.
C'est simple et sans engagement !
Écrit par Rétro+ — Publié le
