Comme chaque année, le Salon Epoqu’Auto à Eurexpo Lyon se transformait du 7 au 9 novembre en véritable fête pour tous les amateurs de véhicules de collection. L’histoire de la compétition était particulièrement représentée, avec plusieurs plateaux d’exposition dédiés. Fidèle de longue date à ce rendez-vous, Rétro+ avait à nouveau fait le déplacement afin de rencontrer ses assurés.
Le visiteur de l’édition 2025 d’Epoqu’Auto était particulièrement bien accueilli sur la Place des Lumières, épicentre du Palais des Exposition Eurexpo. Il y trouvait en effet un alignement de Peugeot 205 T16 de compétition, témoignant de ses nombreuses victoires obtenues à partir de 1984 sous la houlette de Jean Todt, d’abord en Groupe B, puis en Rallye Raid. Parmi elles, une Evo1 Asphalte de 1984, cinquième du Rallye de San Remo 1984 et du Monte Carlo 1985, une Evo1 « Terre » victorieuse au San Remo 1984 et au RAC 1985 ainsi qu’une Grand Raid 1987 dans sa définition victorieuse du Paris Dakar de cette année. Un regroupement évidemment unique, qui témoignait d’emblée du très haut niveau des expositions concoctées par le Club des 3A, organisateur du Salon.
Après cette entrée en matière, l’amateur d’histoire de la compétition poursuivait sa visite en découvrant le plateau consacré à l’épopée en course du constructeur français Ligier, composé des principales Formule 1 qui ont fait sa gloire : un JS9 à moteur V12 Matra, un modèle qui a reporté deux podiums en 1978, la JS 27 dans laquelle Jacques Laffite a remporté son dernier podium de F1 en 1986, mais aussi des modèles GT d’endurance, la discipline des débuts de son aventure sportive. C’est justement à proximité de cette exposition que Rétro+ avait installé son stand, où quatre conseillers accueillaient les clients. Là encore, la compétition était à l’ordre du jour, puisque ces derniers avaient la possibilité de gagner une réplique du casque d’Ayrton Senna, mais aussi et surtout de partager des moments privilégiés autour de leur passion.
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De l’Opel Manta 400 à la Mercedes CLK GTR
Les hommages à la compétition historique ne s’arrêtaient pas là puisque le magazine Auto Diva organisait pour la 16ème fois au Salon lyonnais une exposition. Cette année, le peu connu constructeur français BBM, fondé en 1965 par Pierre Bertin Boussin, était à l’honneur. La variété de ses productions y était célébrée avec notamment la BBM C1 à moteur V12 Lamborghini de 1971, restaurée en 2024, la C2 JRD de 1972, gagnante du challenge Simca en 1972 ou la Formule Renault Europe BBM X12 de 1975. Les fans de compétition trouvaient d’autres raison de se réjouir en parcourant les allées, notamment grâce à un rassemblement de supercars qui comptait une authentique Mercedes CLK GTR, ou en découvrant le plateau Opel qui accueillait la spectaculaire Manta 400 victorieuse au Tour de Corse 1983, secondée par une Manta Guy Fréquelin, une série limitée française éditée pour célébrer ce triomphe du pilote. Elles étaient entourées de modèles de série emblématique de l’histoire de la marque allemande dont d’authentiques raretés, comme cette limousine Opel Omega à six portes ou une Diplomat B V8 de 1972, très peu diffusée en France.
Le Salon proposait d’autres plateaux d’exposition remarquables, à commencer par un rassemblement de Citroën DS et ID à l’occasion des 70 ans du modèle. L’objectif était de raconter son histoire à travers ses coloris : la palette proposée à la clientèle a en effet évolué chaque année durant ses 20 ans de carrière, si bien que plus de 80 teintes différentes ont été répertoriées ! Les organisateurs sont parvenus à rassembler 11 exemplaires représentatifs de ce nuancier mais aussi de l’évolution de cette Citroën, qui n’a cessé de progresser jusqu’en 1975.
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Les véhicules de pompiers célébrés
L’automobile n’est pas le seul mode de locomotion célébré à Epoqu’Auto, loin de là. Les enfants qui rêvent de devenir pompier (et les adultes qui ont conservé le souvenir de leurs aspirations enfantines !) se sont émerveillés devant une exposition de 17 véhicules d’intervention du musée des Sapeurs-Pompiers de Lyon. Plus d’un siècle d’histoire, depuis la pompe à bras hippomobile de 1855 jusqu’au Berliet GAK à grande échelle de de 1966.
L’exposition « Spirit of Speed » offrait aux motards une sélection de motos de compétition de 50 à 1000 cm3 de Grand Prix ou d’endurance, en particulier japonaises. Les clubs étaient également très nombreux, représentant aussi bien des machines françaises, les cyclos que les grosses cylindrées, à l’image du CB750 Club, qui exposait une quinzaine de Honda CB750, emblématiques du succès de l’industrie japonaise durant les années 70.
Ceux qui étaient en quête d’une nouvelle monture de collection profitaient d’un large choix grâce à la présence de nombreux marchands, mais aussi d’une vente aux enchères fleuve organisée par la maison de vente Osenat, répartie en trois sessions sur trois jours. Son lot le plus spectaculaire était sans aucun doute une reconstruction de Leyat Helica, une voiture à hélice des années 20… un véritable avion sans aile qui a marqué l’histoire malgré une production symbolique. Elle comptait également une Ferrari Testarossa de 1991. Enfin, un espace réservé aux ventes de particuliers permettait également de trouver des trésors inattendus. Avec 7 halls d’exposition et 88 000 m2 de surface, cet événement de dimension internationale réservait bien d’autres surprises et le public ne s’y est pas trompé : durant les trois jours, il s’est pressé dans les allées pourtant larges de ce salon, témoignant de la bonne santé de la passion de la collection.
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Écrit par Rétro+ — Publié le







