Comment éviter les petits accrochages en voiture ?

Mêmes s’ils ne causent pas de dommages corporels, les petits accrochages automobiles peuvent susciter des frais de rénovation importants et sont toujours synonymes de perte de temps.  Quelques bonnes habitudes de conduite permettent d’éviter la plupart d’entre eux.
Ils surviennent lorsqu’on s’y attend le moins et suscitent un agacement bien compréhensible : Dans un emploi du temps chargé, remplir un constat, faire réparer une auto, même bien assurée, est toujours synonyme de désagrément et de perte de précieuses heures. Qui plus est, ils peuvent être à l’origine d’une perte de valeur du véhicule s’ils sont mal ou pas réparés. En plus du respect évident du code de la route, certains usages et réflexes de conduite peuvent permettre d’y échapper, même si bien entendu le risque zéro n’existe pas.

Bien préparer sa conduite

Une bonne position de conduite, une visibilité optimale permettent de gagner de précieux centièmes de secondes de réactivité en cas d’événement imprévu. C’est pourquoi il convient de toujours soigner son installation avant de prendre la route. Vous n’y avez sans doute pas pensé depuis longtemps sur votre automobile, mais vos rétroviseurs sont-ils correctement réglés ? Ils doivent maximiser votre angle de vision : refléter au maximum l’environnement extérieur et non votre carrosserie, qui ne doit apparaître que sur les extrêmes bords intérieurs des miroirs. Autre base de la conduite : une bonne position d’assise qui permet aux mains de bien circuler autour du volant pour réagir avec le plus d’efficacité est un prérequis, tout comme leur positionnement, idéalement à 9 h 15, de chaque côté. Certains mauvais gestes très courants sont à proscrire, comme tirer le volant par l’intérieur de la jante pour tourner, ce qui interdit de modifier son sens de braquage en cas d’imprévu.

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Une règle d’or : anticiper

C’est un maître mot des cours d’apprentissage de la conduite mais tous les conducteurs sont loin de l’appliquer : l’anticipation est la base d’une conduite sûre et permet d’éviter un grand nombre d’accidents. Cela commence par conserver toujours une distance de sécurité importante avec le véhicule précédent, ce qui constitue autant de temps gagné en cas de coup de frein imprévu. C’est encore plus crucial derrière un utilitaire ou un camion qui ne permettent pas de voir ce qui se passe en amont. Le réflexe apparaît particulièrement salvateur en ville ou dans les embouteillages, où les ralentissements soudains sont très nombreux et les cas d’accrochages particulièrement fréquents. Anticiper, c’est aussi regarder dans son rétroviseur : certes, le conducteur qui suit est censé être responsable de son véhicule, mais on peut l’inciter à la prudence en freinant moins fort mais plus tôt, surtout s’il se rapproche trop. Sortir de sa « bulle » automobile, penser aux autres usagers est bien une règle d’or sur la route ! Même si l’on est dans son bon droit, il convient ainsi de ne jamais considérer comme acquis le respect de la priorité à droite, le respect des règles dans un croisement ou d’un cédez le passage mais plutôt de redoubler de vigilance dans ces situations très propices aux accrochages.
Dans le même état d’esprit, lorsque la visibilité vient à manquer, par exemple à l’abord d’un virage ou d’un croisement, il convient de toujours partir du principe qu’un autre véhicule va s’y trouver. Autre bonne habitude, conserver le pied droit au plus près de la pédale de frein lorsque vous n’accélérez pas afin de réduire là encore le temps de réaction. Le secret d’une conduite sans accident ne tient pas au talent du conducteur mais au niveau d’attention qu’il accorde à cette activité : être en permanence vigilant permet de réagir le plus rapidement possible face à l’imprévu. C’est pourquoi, au-delà des interdictions du code de la route, il convient d’éviter toute distraction qui diminue sa vigilance, telles que l’usage du téléphone, manger en conduisant ou même régler sa radio au mauvais moment, lorsque le trafic est dense…

Connaître et régler ses aides à la conduite

Les automobiles modernes sont de plus en plus équipées de nombreuses alertes pour aider le conducteur : capteur de stationnement et caméra de recul, mais aussi alerte de trafic arrière, freinage automatique de stationnement ou encore maintien en ligne actif. Il convient de ne pas rester entièrement passif face à ces assistances et de prendre le temps à l’arrêt de comprendre leur fonctionnement à travers la lecture du manuel de bord ou le visionnage de vidéos explicatives souvent proposées par les constructeurs sur les réseaux sociaux. Il s’agit de ne pas être surpris lorsqu’elles entrent en action. Sachez que dans la plupart des cas, leur sensibilité est réglable grâce à un menu dédié. Elles ne sont en aucun cas infaillibles et ne dispensent jamais le conducteur d’être vigilant : sachez par exemple que le freinage autonome n’agit jamais aussi fortement sur les freins que ce que peut réaliser le conducteur lorsqu’il appuie à fond. Quand ce dispositif intervient, il peut s’avérer salvateur d’accompagner le mouvement en pilant pour réduire encore la distance de freinage.

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Bien négocier son stationnement

Les manœuvres de stationnement sont souvent à l’origine d’accrochages. Il ne s’agit pas ici de rappeler les règles d’un créneau réussi mais plutôt de souligner quelques réflexes simples : toujours prendre le temps de la manœuvre et ne pas économiser ses gestes, même si une autre voiture attend derrière. Mieux vaut subir le son du klaxon que celui de la tôle froissée…  Si l’on stationne le long d’un trottoir, baisser systématiquement son rétroviseur de son côté permet d’affiner son placement et épargner les jantes en alliage, de plus en plus exposées sur les voitures modernes : le moindre contact est synonyme de dommage, parfois très coûteux. Là encore, les aides à la conduite peuvent se révéler précieuses, le nec plus ultra du moment étant les caméras 360, qui permettent de visualiser tous les côtés de l’auto.  
Après quelques années de pratique, conduire paraît si naturel que l’on n’interroge plus sa propre pratique. Les bons conducteurs sont pourtant ceux qui sont capables de remettre en question leurs habitudes pour toujours s’améliorer. Une condition nécessaire pour éviter le plus possible les accrochages… tout comme les accidents plus graves.

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